Pré-éclampsie, maladie auto-immune et grossesse d’après (Coralie)

Coralie, maman de deux petits garçons, a connu la pré-éclampsie lors de sa 1ère grossesse avec complications en post partum. Elle parle du manque de soutien psychologique également. Une maladie auto-immune a ensuite été diagnostiquée (lupus) qui est un facteur de risque de pré-éclampsie. Malgré cela, elle n’a pas récidivé pour la grossesse d’après qui a été très bien suivie.

« La pré-éclampsie s’est invitée chez nous lors de ma première grossesse en décembre 2017 lors de mon 7ème mois de grossesse.

Lors des vacances de Noël, j’ai pris 11kg en à peine quinze jours. Je me suis rendue au CHU d’Angers où j’ai été prise en charge pour une nuit afin de faire quelques examens. Je suis sortie le lendemain et ai repris mon travail en janvier.

Mi-janvier, au rdv du 8ème mois, ma tension était à 15/9. J’ai été hospitalisée et ils ont déclenché l’accouchement le 6 février à 36 SA. Notre bout de chou est arrivé par césarienne en urgence le 7 février en pleine forme avec un poids de 2,6kg.

Au bout de quatre jours, j’ai commencé à me sentir très mal (tachycardie, sueurs froides, fièvre élevée…). J’ai fait, dans la nuit, un œdème aigu du poumon avec une hypertension à 21/10 et l’arrêt du fonctionnement de mes reins et du foie. Les examens ont permis de déceler que j’avais un anticorps (le circulant lupique) qui a engendré la pré-éclampsie. J’ai refait un œdème pulmonaire deux jours après et ai été transférée en soins intensifs en cardiologie pendant que Sacha rentrait avec son papa à la maison.

Je suis restée hospitalisée plusieurs jours sans pouvoir voir mon bébé, cela a été un vrai déchirement. Outre le suivi très efficace des médecins, le côté psychologique n’a pas du tout été pris en charge et c’est, je crois, ce qui m’a le plus manqué.

Aujourd’hui je viens de donner naissance à un deuxième petit garçon prénommé Robin. La grossesse a été très suivie et la pré-éclampsie n’est pas revenue. »

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