Pré-éclampsie tardive et bonne prise en charge (Marie)

Marie a vécu une pré-éclampsie tardive et a su s’écouter. Elle a pu être bien prise en charge grâce au personnel médical.

« Tout mon début de grossesse se passait bien à part que j’étais bien malade au début et que vers 6 mois je commençais à être épuisée. J’étais vendeuse en boulangerie… Du jour au lendemain tout a changé…

Une nuit au mois de novembre, j’étais vers la fin de mon 7ème , j’ai été prise d’une migraine qui ne passait pas même avec des médicaments et je vomissais tout ce que je mangeais…
Le lendemain, pareil… Je vais prendre ma tension à la pharmacie. On me refuse car il y a trop de monde… Je vais dans une autre ville. Ma tension est à 14 puis cinq minutes après à 12. Je me dis alors que tout va bien et que je peux rentrer sereinement… Mon copain me conseille de quand même aller voir le médecin. J’y vais le lendemain…

Mon médecin regarde ma tension qui était remontée. Elle regarde mes résultats de prises de sang et là, elle me dit : « Marie, je t’envoie aux urgences maternité.  » Et c’est là que tout a commencé !

J’ai eu une tonne d’examens qui prouvaient que c’était bien une pré-éclampsie… Je suis restée une semaine à l’hôpital.
J’ai accouché au bout d’une semaine d’hospitalisation parce que mon taux de protéines dans les urines augmentait. J’ai été déclenchée à 34SA+5 sauf que le travail n’avançait pas assez vite. Mon bébé avait un petit poids, son cœur ralentissait… Cela s’est terminé en césarienne d’urgence. Ma fille pesait 1,808kg. Nous avons fait trois semaines de néonatalogie.

Aujourd’hui elle va bien. Les médecins ont essayé de m’emmener le plus loin dans ma grossesse. J’ai accouché à Saint-Malo mais j’ai fait quelques jours à Rennes en grossesse à risque. »

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