Voici le témoignage de Jessy qui a eu une vraie chance de ne pas être seule au moment de son éclampsie…complication grave de la pré-éclampsie qui est vitale pour maman et bébé ! 25% des pré-éclampsies sont dites sévères soit 0,5% des grossesses en France incluant HELLP syndrom, éclampsie (convulsions) et autres complications. Nous souhaitons plein de bonheur à Jessy et Chelsea !
« C’était un fameux 21 novembre, en 2019. Je n’avais jamais entendu de ma vie le terme « éclampsie », c’était une grande première.
Avant cet accouchement, j’avais gonflé du visage, des mains, des pieds mais on m’avait parlé seulement de rétention d’eau donc je ne me suis pas inquiétée plus que cela, jusqu’au moment où tout s’est déclenché !
J’ai eu des crises convulsives à mon domicile, suivie d’une crise d’épilepsie. J’étais clairement en train mourir… J’ai eu de la chance de ne pas être seule à mon domicile ce jour-là. Mon conjoint a su comment réagir et m’a sauvé la vie ! Ensuite j’ai été vite prise en mains par les pompiers et le samu qui m’ont emmenée d’urgence à l’hôpital. J’ai eu un accouchement très rapide car notre état était plus que critique. J’ai mis 10 secondes à m’endormir avec l’anesthésie générale puis s’en est suivie une césarienne qui a duré 20 minutes. Chelsea est née et j’étais enceinte de seulement 33 semaines.
La pré-éclampsie n’a pas des effets que sur la maman mais aussi sur l’enfant. Chelsea ne respirait plus quand elle a été sortie de mon ventre, donc elle a dû être réanimée. Un tuyau l’a maintenue en vie ce jour-là… Nous sommes toutes les deux aujourd’hui en vie et nous sommes épanouies, mais cet accouchement m’a traumatisée ! »