Cendrine témoigne du manque d’informations lors de son hospitalisation pour pré-éclampsie. A aucun moment, le personnel médical ne lui a expliqué en détails ce qui se passait et les possibles conséquences. Elle et son bébé ont pu être pris en charge à temps en urgence et vont bien à présent, mais des questions restent encore en suspens.
« Je m’appelle Cendrine, j’ai 27 ans. Je suis tombée enceinte aux alentours du 6 juillet 2021 mais je m’en suis rendue compte seulement le 27 août, deux petits mois s’étaient déjà écoulés sans que je ne m’aperçois de rien.
À 36SA+6, je passe mes dernières analyses sang/urines. Jusqu’ici tout se passait très bien. Parfois une tension un peu plus élevée lors des contrôles chez ma sage-femme mais rien d’inquiétant sachant que les milieux médicaux ont tendance à m’angoisser. Je précise que j’étais suivie par une sage-femme libérale qui exerce dans un petit cabinet privé, pour moi la grossesse n’étant pas une maladie, je souhaitais me tenir loin de l’hôpital le plus longtemps possible.
Le soir de ces analyses, le laboratoire me contacte car mon taux de protéinurie est très élevé et nécessite un contrôle rapidement. Direction les urgences, on me fait un monitoring et d’autres analyses de sang et d’urines. Constat des sages-femmes : une tension a 18/11 et protéinurie à 2,2g/L.
Manque d’explications
La gynécologue arrive et sans même un « bonjour » de sa part, me sermonne de ne pas m’être fait suivre à l’hôpital dès le début. Elle me dit même que c’est irresponsable et que le risque est grand au vu de mes derniers résultats. Seulement voilà, à aucun moment on ne m’a expliqué quel était ce « risque », jamais le mot « pré-éclampsie » n’a été mentionné voir même expliqué avant l’accouchement.
On m’annonce que je vais être hospitalisée pendant 48h avec traitement pour la tension et suite à cela, les gynécologues prendront une décision. Là encore, personne ne nous explique quelles sont les différentes issues. Je me retrouve donc dans une chambre, seule, sans aucunes affaires personnelles, sans que l’on ne m’ait donné à manger, mes vêtements de la journée comme pyjama et surtout toujours sans explications. Cela peut paraître ridicule mais à ce moment-là, un simple livre, un oreiller ou un pyjama, et ma nuit aurait été un peu plus douce.
Le lendemain, on me fait un monitoring à 6h00 puis deux prises de tension dans la journée mais je n’en sais toujours pas plus, personne ne vient nous expliquer ce qui se passe. Ma tension est toujours élevée – le stress n’aidant pas -, j’ai toujours en tête que je vais peut-être pouvoir rentrer à la maison le lendemain. De plus, je n’ai pas mal à la tête, pas d’œdèmes, de douleurs au ventre ou de bourdonnements. Je me sens très bien et le rythme cardiaque du bébé est ok.
C’est aux alentours de 18h30 que la sage-femme et la gynécologue viennent enfin me voir. Et on m’annonce juste : « on vous descend en salle de travail pour vous déclencher ! » et c’est tout… Nous n’avons même pas le temps d’assimiler la nouvelle que je me retrouve de nouveau branchée au monitoring et que l’on me déclenche. Par chance, j’ai très vite réagi au Propess™ et c’est à 8h46, le lendemain matin, que notre petit Gabriel est né. L’accouchement en lui-même s’est très bien déroulé pour nous deux et c’est une des raisons pour laquelle je me demande « Pourquoi ? ». Pourquoi m’avoir déclenchée ? Notre situation était très certainement critique vu la vitesse à laquelle les médecins ont décidés de déclencher l’accouchement mais on ne nous l’a jamais clairement expliqué…
Prise de conscience
Et puis maintenant, je réalise à quel point tout cela a été violent à vivre, aussi bien pour mon conjoint que pour moi. Nous n’avons pas eu le temps de profiter des derniers petits coups que Gabriel donnait dans mon ventre, je n’ai pas eu le temps de réaliser qu’il n’y serait plus – chose qui m’angoissait déjà bien avant l’accouchement. Moi qui n’ai appris ma grossesse que très tardivement, voilà que la maladie me volait un mois de plus…
À la lecture de tous les témoignages, je me rends maintenant compte de la gravité de cette maladie et je regrette qu’aucun médecin ne nous en ait clairement parlé car à ce jour, tout cela est toujours très vague pour nous.
Alors j’espère que ce compte sera vu par beaucoup de futures mamans car il me semble primordial d’y être préparer ou au moins d’en être informé. J’aurais aimé pouvoir en avoir connaissance avant ma grossesse, cela m’aurait peut-être permis de vivre l’aventure un peu plus sereinement. »
Cet article a 3 commentaires
Bonjour moi suivi en clinique privee ducouo vres les 3 der mois oedeme violent maux de tete grosse fatigue le laboratoire m m’appelle pour me dire que mon taux est pas et prendre vite contact avec mon gyneco ce dernier je l apelle et me dis mais t inkiete les labo font peur tu depasse de pas beaucoup je lui dis que j en peu plus que je sis gonfle et que j arrive pas a marcher et essoufflé je n arrive meme plus a monte dans la baignoire sa reponse c est rien faut marcher ducoup j accouche 1 semaine apres la date du terme par césarienne urgence au bout de 3 jours je devais sortir la sage sage-femme m m’occulte et douleur et la je fais des crises de tremblement incontrôlables dent qui claque tres fois on me met sous perf et on me dis que je fais une infection mais mon etat se dégrade les membres gonfle je n arrive pas respirer on me mets sous oxygène en soins intensifs oedeme pulmonaire je suus rester 1 mois en clinique horible aucune information et a ce jour persone n a prononcé ke mots éclampsie pour 1 ere grossesse je sais a risque car j ai 45 ans tres traumatisant
Bonjour, comment allez-vous à présent ?
Bonjour j avoue je pleure beaucoup niveau santé ca va mieux pendant 2 mois j etais sous medicament prise de sang car j avais encore les reins atteints j ai changé de gyneco je lui en veut beaucoup pour sa désinvolture bref j avance mais j angoisse beaucoup j ai peur de perdre mon bebe et des qu il a des faits divers avec des enfants je me mets a pleurer quant j ai lu des témoignages dans certains je me suis reconnu