Sarah a vécu une pré-éclampsie lors de sa troisième grossesse… Elle n’avait aucun antécédents pour ses deux précédentes grossesses où tout s’était très bien passé. Bébé a eu plusieurs complications à la naissance mais va heureusement très bien aujourd’hui.
« Je m’appelle Sarah, j’ai 28 ans et je vis à Chartres. J’ai eu une pré-éclampsie sévère le 24 juillet 2021. Je vais vous raconter ma petite histoire.
Je suis enceinte de mon 3ème enfant, un petit garçon. J’ai déjà deux filles de 5 ans et 1 an. Ma grossesse se passe très différemment des autres, pas de nausées, rien, mais je ne sens pratiquement pas bébé bouger. Je suis suivie à l’hôpital de Dreux car j’ai une tension élevée pour une femme, c’est-à-dire 18-19.
Surveillance rapprochée
Je suis hospitalisée pour savoir si ce n’est pas « le stress » de la maison qui me fait avoir cette hypertension, et non, même au réveil à l’hôpital la tension reste élevée. J’ai donc un traitement mais qui ne fonctionne pas très bien car c’est toujours élevé. Les docteurs me disent qu’il faut quand même me reposer le plus possible (facile à dire avec un papa qui est en déplacement toute la semaine). Je grossis mais rien d’affolant non plus. À l’hôpital, ils me disent qu’avec cette hypertension, mon bébé est en retard de croissance donc il faut vraiment me reposer… Facile à dire !
Tous les mois, je dois faire les prises de sang et analyses (toxoplasmose, protéinurie). Je pars en vacances au mois de juillet avec mon mari et mes filles à Barcelone. Je suis à 6 mois de grossesse. Je n’ai aucune contre-indication des docteurs à part d’y aller doucement. Tout se passe bien en vacances, à part la chaleur évidemment. Je me couche tôt, je ne marche pas beaucoup et je commence à gonfler des chevilles.
Des résultats alarmants
Nous rentrons de vacances, le vendredi dans la nuit. Le samedi, nous sommes invités à un repas de famille dans le 91. Avant, je vais faire les prises de sang que je dois faire comme cela je serai tranquille. Nous sommes en famille, mon mari arrive dans la pièce et me dit : « Sarah, j’ai l’hôpital de Dreux au téléphone et en même temps, j’ai le laboratoire qui m’appelle en me disant que les résultats de la matinée ne sont pas bons du tout. Il faut aller à l’hôpital ». Je prends l’appel de mon mari avec l’hôpital de Dreux. Ils m’expliquent que je suis en train de faire une pré-éclampsie sévère et qu’il faut que je me dépêche. Je leur explique que je suis dans le 91… Ils me disent qu’ils préviennent l’hôpital du 91, que je n’ai pas le temps de retourner à Dreux.
Je vais à l’hôpital de Corbeilles-Essonnes. Ma tension est à 21. Je passe en salle d’accouchement. Piqûres dans les fesses et déclenchement. Ils reviennent dans la pièce pour me dire : « Le bébé est en bradycardie, il faut faire une césarienne en urgence ». Je suis à 33SA+4, mon bébé pèse 1,300 kg.
Nous sommes transférés vers chez nous à l’hôpital du Coudray au bout de quatre jours. Mon fils fait une septicémie, hémorragie cérébrale et infection nécrosante de l’estomac. Il est transféré à Orléans. Mais voilà, un an après, mon fils a fêté ses 1 an, le 24 juillet et, Dieu merci, il est en bonne santé ! Cette période est loin derrière moi, enfin ! »
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Nous sommes de Bonne connaissance, on vient de la même ville et on a eu là pré éclampsie en même temps sans le savoir !!!!