Pauline a connu une pré-éclampsie à un mois de son terme. Elle non plus n’avait jamais entendu parler de cette pathologie de grossesse avant d’être touchée. Merci à Pauline pour son témoignage et son engagement auprès de nous pour lever le voile sur cette complication de grossesse qui reste encore peu connue des futures mamans.
« Nous sommes le 3 février 2021, je me rends à ma consultation de contrôle pour revoir ce petit être qui était en moi, dont la naissance était prévue pour le 05 mars. Il s’agit de ma première grossesse. Lors de cette consultation, on m’annonce que je souffre d’une pré-éclampsie, que notre Alice allait arriver plus tôt que prévu, dans les 24, 48 ou 72h ; soit un mois avant…
Je ne connaissais rien de cette maladie. Tout de suite, on me rassure : à ce stade de la grossesse, les organes vitaux sont développés. Cependant, cette maladie m’a fait passer à côté de beaucoup de choses en cette fin de grossesse (les cours de préparation à la grossesse qui ont été écourtés et une arrivée précipitée). De plus, tout cela a eu lieu dans un contexte sanitaire que nous connaissons tous aujourd’hui.
Cette maladie m’a fait malheureusement découvrir le monde de la prématurité, une épreuve que je ne souhaite à personne ! Mais aussi, le service de néonatalogie.
Je profite d’ailleurs de ce témoignage pour remercier toute l’équipe de ce service, de la femme d’entretien à la pédiatre, en passant par les puéricultrices et les étudiants en formation. Toute cette équipe a su m’accompagner, ainsi que mon conjoint et notre fille tout au long de notre séjour, tout au long de ces 24 jours, 24 longs jours…
Avant que cela m’arrive, je n’avais aucune connaissance de cette maladie et je trouve inconcevable qu’elle soit encore trop méconnue alors que 15 000 femmes chaque année sont touchées.
Avec mon témoignage, j’espère que cela pourra aider au moins une personne et mettre en avant les équipes médicales qui font un travail formidable d’accompagnement. »